Papandréou empêche les  médias, le pouvoir politique, les marchés financiers de pressuriser en rond le peuple grec. Il suffit que le premier ministre grec décide de consulter par référendum les habitants de son pays –  libre et démocratique –  pour déclencher la huée des tenants du pouvoir européen.  En France, la droite juge « irrationnelle, dangereuse, irresponsable… » une telle décision. Il faut dire que les Allemands et les Français venaient de mettre la Grèce sous tutelle pour essayer de sauver un peu des avoirs des banques européennes. Ces banques ont pendant des années prêté du pognon à un pays ayant une faible économie (la Grèce ne représente que 2% de l’économie européenne) en pensant être couvert par les pays de la zone euro. Ces banques ont gagné des milliards pendant des années. Mais comme s’était prévisible, ce petit pays économique ne peut plus payer ces dettes. Les banques ont pris des risques; qu’elles les assument; sans venir demander au contribuable européen de payer l’ardoise.
Et ces cons de décideurs européens, ils ne voyaient pas les énormes manifestations grecques, ils ne sentaient pas que les gens de là -bas étaient à bout? Ils ne savent pas que la famine est apparue, que les gens vont faire leurs achats en Albanie, que les jeunes ne pensent qu’à immigrer?  Alors le démocrate socialiste grecque premier ministre en a eut marre de passer pour le fumier de service – certains l’accusent d’avoir vendu son pays; alors, pas idiot, il a voulu mettre le peuple devant ses choix. Au peuple de décider de son avenir, de savoir s’il veut rester dans la zone euro, s’il veut de la tutelle de l’Allemagne et de la France. C’est cela la démocratie!