En ce moment, il faut être bien courageux voire inconscient pour se lever le matin. Juste pour se lever!
Entre les nouvelles internationales; des milliers de morts au Yémen et en Syrie, la faillite de l’Espagne et de la Grèce et le peuple qui trinque, le piratage des données internet par les chinois et les américains qui s’énervent, et j’en passe; les nouvelles médicales; la bactérie tueuse « E.coli » qui continue à se propager et les tas de légumes invendus par les agriculteurs des Pyrénées-Orientales qui se retrouvent ruinés par une rumeur, et j’en passe; les nouvelles nationales, un enfant retrouvé pendu dans le couloir de l’école, d’autres enfants d’une école maternelle à Sevran ne pouvant sortir en récréation car des dealers échangent des coups de feu à l’extérieur, les affaires d’agressions sexuelles concernant des ministres, la politique qui continue à suivre les débats lancés par l’extrême droite et l’affaire de la double nationalité qui pourrait faire du bruit, et j’en passe…
Et puis ici, dans mon sud,  la météo est exécrable pour un début juin, c’est gris, maussade, pluvieux; la plage de sable chaud et les baignade rafraîchissante du mois de mai sont loin, ça donne pas envie de sortir, de jardiner.
Heureusement, l‘ON nous offre des jeux:
Vendredi; demie-finale homme à Roland Garros avec un Fédérer extraordinaire, un match de l’équipe de France de foot qualificatif pour le championnat d’Europe. Samedi; finale femme de tennis, finale du championnat de rugby, du cyclisme avec le Dauphiné Libéré, et j’en passe. Dimanche; finale homme sur terre battue (notez les feintes linguistiques pour éviter les répétitions), et j’en passe…(notez les répétitions voulues des « et j’en passe »).
Il ne manque plus que les gladiateurs, les mises à mort, les pouces qui se lèvent ou s’abaissent; mais ça viendra.