A pôle emploi, ils sont forts. Je veux pas dire qu’ils vous trouvent du boulot rapidement; y’a pas de miracle; mais pour montrer qu’ils s’occupent de votre sort, ils mettent en place des ateliers.
Le mois dernier, j’ai eut droit à un « Atelier identifier ses atouts ». Le connard du jour, c’était le directeur de l’agence qui en réponse à la dizaine de mecs qui recherchaient des places de chauffeurs, et pour les encourager, leur a dit que dans notre région le transport était en quasi faillite mais qu’en région parisienne il y avait plein d’offre de boulot. Allez voir ailleurs si j’y suis! J’ai passé la matinée dans cet atelier, j’ai même eu un entretien personnalisé et la conclusion: rien!
Ce jour, j’ai eu droit à un « Atelier rédiger une lettre de candidature spontanée ». Bien entendu, l’on nous a ressorti les poncifs habituels sur l’intérêt d’écrire des lettres de candidature spontanée. J’ai quand même placé les chiffres de ma propre expérience, soit 50 lettres envoyées, 3 réponses, aucune offre d’emploi. Ce qui m’a le plus étonné, c’est les certitude que l’on nous assène. Exemple l’architecture de la lettre: l’adresse du destinataire doit être à 10cm du bord droit ou bien la date doit être sous l’adresse et non plus en haut de page comme par le passé. C’est dingue, comme si toutes les lettres de candidature spontanée devaient répondre à une mode, à des critères bien précis.
Attention, j’oubliais de préciser que ces ateliers étaient financés par pôle emploi mais réalisés par des sociétés privées.
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